Pour organiser la cérémonie d’au revoir d’une personne défunte, la famille peut s’appuyer sur ses croyances. Etaient-elles rattachées à une religion ?
Avaient-elles un lien particulier avec une église ? La cérémonie aura alors lieu dans un site religieux et sera menée avec les rites usuels par un membre de la communauté religieuse.
Si la spiritualité de la personne défunte n’avait pas d’attache à une religion ou une église, la famille peut envisager une cérémonie funéraire non religieuse. Bien plus qu’une cérémonie religieuse
à laquelle on retire prières et textes sacrés, il s’agit d’un moment de partage permettant de rendre hommage à l’être disparu, d’initier un premier pas sur le chemin du deuil.
Grâce à une collaboration étroite avec la famille, le / la célébrant(e) indépendant(e) propose une cérémonie alternant récit de vie, rites, morceaux musicaux, textes invitant les proches à envisager
la vie sans la personne défunte, lecture de textes littéraires remplis de sens. Il y a mille façons d’être «non croyant». Ne pas croire en Dieu ou autre divinité n’est pas croire en rien.
Certaines personnes dites «non croyantes» ont cultivé une spiritualité intense, qui a tenu une place importante dans leur vie. Une cérémonie non religieuse peut tout-à-fait faire de la place à ces spiritualités.
Lorsque la personne défunte était «terre à terre» et envisageait la mort comme la fin de l’histoire, la cérémonie indépendante a du sens. La trace qu’elle a laissée sur son chemin de vie, l’empreinte qu’elle a
faite sur ses proches, sont racontées et partagées avec l’assemblée.